Bonjour,
J’ai utilisé ce verbe récemment dans un article : « s’en balec ».
Force est de souligner à quel point il est admirable et emprunte de très très bonnes pratiques à nos amis anglosaxons : il est invariable.
En effet, voici sa conjugaison :
Je m’en balec
Tu t’en balec
Il/elle s’en balec
Nous nous en balec
Vous vous en balec
Ils/elles s’en balec
Le verbe cumulant les qualités, il présente la caractéristique d’autoriser toutes les orthographes qui préservent sa phonétique : « s’en ballec », « s’en balek », etc.
Rappelons que « s’en balec » présente quelques vertus philsophiques indéniables :
- c’est un verbe du lâcher-prise, qui ferait du bien à beaucoup de monde et
- c’est un verbe qui ne vit que dans l’instant présent, une merveilleuse disposition.
Bref, c’est un verbe comme on les aime, à consommer sans modération.
Attention toutefois aux usages frauduleux.
« S'en balec » du lâcher-prise ou de la sagesse de se détourner de choses sans importance, ridicules ou toxiques ne doit pas être confondu avec ses abus dans les contextes suivants :
Mise en garde : les mots qui suivent sont très choquants et font référence à quelques-uns des trops nombreux vices humains.
Je recommande aux âmes pures de s'abtenir de parcourir la liste. Une chose est certaine : les âmes pures ne sont pas concernées par ces vices et ont mieux à faire que de perdre leur temps avec.
— fainéantise, négligence, médiocrité, etc.
— mépris, arrogance, etc.
— agacement, irritation, colère, etc.
Au plaisir,