Bonjour,
Je me suis replongé dans des supports de formations depuis quelque temps. En informatique, en ce moment.
Et, comme à mon habitude, j’applique des principes qui me sont chers et que j’ai développés, de manière innée, contre vents et marées, alors que j’étais encore puceau :
- je regarde ce que proposent d’autres supports pédagogiques ;
- je lis des supports variés à propos du même champ de compétences ;
- j’essaie d’apprendre par moi-même ;
et bien sûr, j’utilise de nouveaux atouts que je n’avais pas, dans ma prime jeunesse :
- je fais appel à mes souvenirs et mes compétences ;
- je regarde ce que l’Internet propose en cherchant les supports de référence et de qualité ;
- j’interroge des outils de modèles de langage pour voir ce qu’ils me racontent.
Ces approches présentent de très nombreux avantages, le fait de les avoir toutes à disposition et de m’en servir en apportent bien d’autres encore.
Mon seul regret est que le temps ne se dilate pas et que je ne puisse pas toujours tout développer et suivre les fils d’Ariane comme je l’aimerais.
Alors, je ressens une grosse frustration quand je vois des supports et approches pédagogiques qui ne sont pas « aboutis », qui font des choix que j’estime hasardeux, appliquent des méthodes bourrines, etc.
Quel dommage quand ce sont des personnes qui, elles, ont eu un parcours monolithique qui leur a laissé le temps d’approfondir et de se perfectionner, ont une situation stable qui leur permet d’avoir le temps, sereinement, de faire plus et de faire mieux…
Comme disait l’autre Marc, je me concentre sur ce que je peux faire.
Mon rôle auprès des personnes que j’accompagne est de m’adapter pour mieux les aider. Les aider à faire, elles-mêmes, ces choses qui leur sont demandées.
M’adapter à leurs savoirs, m’adapter à leurs qualités et capacités. M’adapter, aussi et surtout à leurs sources pédagogiques et aux attentes de celles-ci, ce qui n’est pas toujours une mince affaire.
Cela nécessite de consacrer du temps, pas mal de temps, y compris sur les supports de leurs enseignants pour m’y conformer, et ainsi pouvoir bien les aider. C’est d’autant plus important que, bien souvent, ces personnes ne travaillent que sur la base qui leur est fournie et demandée.
Cela représente un effort et un travail conséquent, que seuls ceux qui s’attachent à bien faire et bien apprendre à faire connaissent et comprennent.
C’est, en tout cas, toujours, un vrai bonheur pour moi. Même si je n’ai pas le temps d’en faire autant que je pourrais ou que je voudrais.
Le temps est compté, tout comme le peu de temps que je passe avec ces personnes qui, bien sûr, auraient besoin de bien plus.
Sans même commencer à parler de leur apprendre à mieux apprendre que ce que ne leur permet une pédagogie préformatée et rébarbative.
J’essaie de faire au mieux.
Au plaisir,