Bonjour,
J’ai perdu la plus grande part de ma vie avec des faibles d’esprit narcissiques (qualités très répandues et qui vont souvent de pair, il faut bien le dire).
Cela a commencé dès ma plus tendre enfance !
Il m’arrive de perdre encore mon temps à repenser à tous les débiles profonds et tous les malades mentaux que j’ai croisés et côtoyés dans mes vies passées.
J’y pense certes peu, mais c’est déjà beaucoup trop.
Je croyais, alors, que je faisais bien de m’adapter, de m’intégrer, de construire des projets, d’entretenir des liens avec eux, de m’investir pour eux bénévolement ou, professionnellement, bien au delà de ce que je devais.
Revenons, un court instant, à l’enfance.
C’était tellement insupportable à l’époque que je soupçonne mon cerveau d’avoir activé des mécanismes de d’amnésie dissociative sans me demander mon avis (le bougre !).
À force de vivre enfermé dans un « cocon » de stupidité, on finit par croire que c’est la normalité, et on en arrive à se résigner et se soumettre faute d’envisager qu’un monde meilleur soit possible.
C’est d’ailleurs comme cela que ces débiles profonds ont tenté de « m’éduquer » : en m’obligeant à renoncer, à me rendre… Pour des conneries qui n’en valaient pas la peine. Bien sûr.
Puis tout s’est déroulé.
Les exemples sont tellement nombreux que je m’extasie, parfois, en repensant à des souvenirs de mes vies passées. Je me demande comment j’ai fait pour me fourvoyer autant et pour faire ou laisser faire autant de mauvais choix pour moi.
Et puis, surtout, avec le recul, qu’est-ce que j’ai pu me faire chier, mais vraiment…
Si vous passez par là et que vous avez fait partie de mon passé, si ne l’aviez pas déjà remarqué, je me suis royalement fait chier, la plupart du temps. Même quand je me défonçais pour vous, ou pour d’autres, ou quand je faisais semblant de m’éclater dans des activités frivoles, ridicules, vulgaires dans les deux sens du terme.
J’ai surtout beaucoup perdu de temps et gaspillé d’énergie.
J’ai usé voire esquinté mon corps et mon âme.
Je n’ai jamais été aussi heureux, apaisé et en accord avec moi-même qu’aujourd’hui.
J’ai fait le choix salutaire de couper les ponts avec pas mal de cons, et pour les autres, de ne pas leur laisser d’emprise sur moi.
Je ne manque de rien, en tout cas surtout pas :
- d’amis ou de « partenaires » névrosés, sinon lourdement psychotiques,
- d’imbéciles heureux qui détruisent leur santé, celles des autres et celle de la planète,
- de faibles d’esprit enfermés dans des conditionnements et croyances à deux sous,
- d’idiots narcissiques qui se croient exemplaires et brillants,
- etc.
J’en croise encore, « bien sûr ».
J’observe ou subit les résultats de leurs méfaits, même parfois à grande distance, « évidemment ».
Il y en a beaucoup.
Beaucoup trop.
Impossible de les éviter.
Au moins, je vis libre.
Je vis libre, sain de corps et d’esprit, et beaucoup plus clairvoyant.
Du coup, je vis plus responsable, plus paisible, plus serein.
Plus haut.
Je compose encore.
Pour que mon ange à quatre pattes et moi puissions manger, dormir au chaud.
Je redescends parfois dans le nid de coucous.
Mon masque, alors, ne protège peut-être pas que mon corps. 😉
En attendant des jours meilleurs encore…
Au plaisir,