Bonjour,
J’ai toujours beaucoup de peine pour ces professionnels pédagogues qui ne savent pas faire bien et qui s’obstinent à produire des supports de mauvaise qualité.
J’ai de la peine pour eux, mais surtout pour leurs victimes.
Cela commence par la langue.
Des personnes qui ne savent pas parler ni écrire un français correct s’obstinent, pourtant, à ne pas se servir d’outils adéquats pour limiter la casse et à tenter des formulations qui sont au-dessus de leurs moyens. Bien sûr, elles glissent et se vautrent pitoyablement.
Quand c’est une personne lambda, passe encore (non en fait), mais un enseignant ?
Je trouve cela bien étrange, que des personnes qui sont censées enseigner à d’autres le bien faire se risquent à des rédactions périlleuses pour elles. Alors que personne ne leur demande de prendre de tels risques, d’ailleurs.
Il en va de même des cas d’application qu’elles créent pour faire travailler les étudiants.
Bien souvent, ils ne correspondent à rien et déforment la réalité.
Rien ni personne ne devrait déformer la réalité !
C’est un des pires services qu’on puisse rendre à un cerveau humain.
J’ai de la peine quand je vois que des formateurs et enseignants, sous prétexte de créer des cas pratiques, se risquent à explorer des domaines qu’ils ne connaissent à l’évidence pas suffisamment et à propos desquels ils n’ont pas fait des recherches suffisantes pour éviter de les écorner.
Tout cela ne peut que produire de très mauvais résultats.
En faisant ainsi :
- ils mettent au supplice les apprenants qui savent et ceux qui ont la tête bien faite (ces derniers font un vrai travail de recherche sur tous les sujets qu’ils sont amenés à traiter) ;
- pour les esprits plus faibles qui n’ont ni l’une ni l’autre de ces ressources, ils font pousser des têtes mal faites et les habituent à manger, à ruminer et à cuisiner de la merde.
Bref, il serait sain que les professionnels pédagogues prennent conscience de cela, et se préoccupent enfin de faire de la qualité. Tous, sans exception.
Comment peut-on transmettre quelque-chose dont on ne dispose pas soi-même ?
Et puis, souvenons-nous aussi que les enfants et les adultes apprennent par l’exemple qu’on leur montre.
Au plaisir,