Bonjour,
Non, vraiment, il va falloir faire quelque-chose.
Les cours que je suis en train de relire pour accompagner des étudiants me font saigner les yeux tellement ils sont remplis de fautes d’orthographe élémentaire.
Tu m’étonnes, après, qu’on récupère des cerveaux en très très mauvais état.
Que vous le vouliez ou non, le cerveau humain a des capacités qu’on DÉTRUIT ou DÉTÉRIORE en lui présentant des supports de mauvaise qualité remplis de fautes lourdes.
Un cerveau qui produit des fautes lourdes EST un cerveau inapte, incapable, quoiqu’en disent les chantres de la déliquescence organisée.
D’ailleurs, un cerveau inapte ou incapable ne produit généralement pas qu’un seul type de fautes lourdes.
Dans les supports que je suis en train de compulser, il y a aussi, et c’est bien pire, des fautes de sens.
Le support de cours écrit indique le contraire de ce qu’il devrait.
L’étudiant risque d’apprendre LE CONTRAIRE de ce qu’il devrait.
Même si l’étudiant a la pertinence (présence d’esprit) de corriger de lui-même, cette faute perturbe et gêne de toute façon l’assimilation de l’information par son cerveau.
Dans la continuité, nous avons le mot ou la ponctuation qui manque, ce qui change la signification que le cerveau associe naturellement à l’association des mots. Par exemple, quand « de » manque dans « à la place de ».
Et bien sûr, cela ne s’arrête pas là : erreurs et manques figurent dans les cas pratiques, ce qui rend leur lisibilité très aléatoire et FRANCHEMENT TRÈS PÉNIBLE !
Un cerveau inapte ou incapable nuit à tous les cerveaux qui l’entourent, encore plus si ce sont des cerveaux apprenants ou dépendants.
Dans bien des cas, un cerveau inapte ou incapable est également toxique.
Il n’est pas acceptable que des enseignants post-baccalauréat soient autorisés à proposer des supports médiocres à des étudiants.
Surtout de nos jours, avec tous les outils dont nous disposons !
Rappel :
- inapte => inaptitude ;
- incapable => incapacité.
Pour finir, l'enseignant concerné par ces négligences en fait subir une de plus à ses étudiants en leur imposant une solution commerciale privative alors que ce n'est pas du tout nécessaire.
C'est même contre-productif dans la mesure où cela rend certains travaux plus difficiles s'ils veulent revoir ou refaire un travail chez eux.
Omnia dicta sunt.
Au plaisir,
Pour pimenter le tout, l'enseignant utilise une terminologie différente de celle que la très grande majorité de la profession emploie. Il ne prend pas la peine de présenter les deux terminologies ni de justifier son choix arbitraire. C'est dommage.