Bonjour,
Je complète : Pensez à vous mettre en régime vacances familiales pour ces périodes de fêtes dont je vous recommande la lecture.
Aujourd’hui encore, Orion et moi avons pu constater que nous sommes dans une période particulière.
Prenons ces deux exemples liés à la balade dans les champs, prés et bois de la mi-journée.
La ramasseuse de décorations de Noël
Sur une petite section de route que nous prenons avant d’entrer dans le bois et d’être, enfin, en toute tranquillité et sécurité, nous avons vu une dame qui ramassait des morceaux de lierre, sans doute pour ses décorations de Noël.
Rien de bien particulier, mais tout de même : la dame avait stationné sa voiture un peu en vrac le long de la route, certes peu passante. Elle était positionnée de l’autre côté pour ramasser son lierre en bordure du bois.
Ce genre de situation crée une scène accidentogène : une voiture nous a dépassés en faisant un écart (ce qui est très bien), mais si un autre véhicule était arrivé en face et avait été pressé ou peu éduqué à une conduite sûre, tout ceci aurait pu mal se terminer assez rapidement.
Les trois protagonistes les plus vulnérables et exposés étant alors :
- Orion qui marchait devant moi sur la bande de terre du bas-côté,
- la dame insouciante un peu plus loin et
- moi-même.
Par précaution, ne sachant pas si elle était seule ou mal accompagnée, ni si la voiture était la sienne, ni ce qu’elle faisait, j’ai pris la précaution d’attacher Orion.
Au moment de m’engager dans ce passage, j’ai pris la précaution de m’assurer qu’il n’y avait pas de danger : la voiture qui nous a dépassés est arrivée alors que nous étions engagés.
La voiture pressée qui n’est pas là les autres jours
Au retour, j’ai dû demander à Orion d’aller « à droite dans le champ » car une voiture arrivait derrière nous sur la petite route étroite dont nous devons parcourir une petite portion pour rejoindre un chemin plus sûr.
Rien de bien extraordinaire, mais la voiture accélérait sans prendre la précaution, par exemple, d’attendre de nous avoir dépassés ou que nous ayons montré que nous avions conscience de sa présence (elle arrivait dans notre dos un peu après un croisement).
Cette voiture dominicale ou de passage pour les vacances n’aurait pas été là, à cette heure-là, en semaine normale.
La plupart des habitués de cette petite route nous connaissent, Orion et moi, et savent que je fais attention : ils ralentissent.
Ils savent que je fais s’écarter ou s’arrêter Orion et que je fais de même moi-même.
Ils savent que je leur ferai un petit signe de salutations et de remerciements, qu’ils rendront.
Je conserve cette saine habitude qui leur permettra, je l’espère,
- de développer l’habitude de ralentir et de faire attention aux personnes vulnérables ;
- de s’apercevoir qu’il y a des fois où nous ne les entendons pas arriver derrière nous (il suffit, par exemple, que nous ayons le vent de face dans les oreilles ou une capuche bien isolante).
Analyse
Lors de cette même balade que nous faisons chaque jour, la probabilité d’être confrontés à ces deux événements augmente en périodes de week-ends et de vacances.
Il convient donc d’accroître notre vigilance.
Être en pleine conscience des situations et tenir compte des risques et des événements pour adapter notre comportement me semblent être des dispositions essentielles et saines.
Ce faisant, nous saisissons une opportunité d’apprendre à notre chien à faire de même. Cela fonctionne plus ou moins bien en fonction des chiens et de nombreux facteurs qui dépendent de nous.
Au plaisir,
Je pratique ce signe uniquement avec les conducteurs qui ralentissent et font attention. C'est du renforcement positif pour les humains. ;-) Je pratique ces mesures préventives pour développer l'intelligence situationnelle d'Orion. L'intelligence situationnelle est un concept qui intervient en second niveau dans ma méthodologie d'éducation canine.